Auteur : Girard, Chloé

Pourquoi devriez-vous apprendre à vous taire?

RADIO CANADA Ohdio - Émission Les idées folles du 28 novembre 2024 

Rose-Aimée Automne T. Morin et Paul Journet proposent une émission spéciale sur le silence dans laquelle le musicologue Danick Trottier partage comment le silence aide à faire de la bonne musique

Découvrez également :

L’auteur Vincent Fortier qui parle de son récent ouvrage Entends-tu? Un essai sur le silence; 

la chorégraphe, interprète et professeure de danse Amélie Rajotte qui présente sa nouvelle recherche sur la danse silencieuse;

l’astrophysicienne Laurie Rousseau-Nepton qui explique pourquoi, même dans l’espace, le bruit de fond est un irritant quotidien;

et le poète et écrivain Philippe Chagnon qui propose une création sur le silence qui vient avec l’automne.

Écouter l'émission ici

L’une des clés du succès de Taylor Swift

Alors que la fièvre de la swiftmania s’abat sur Toronto et que la reine de la pop conclura sa tournée Eras à Vancouver en décembre prochain, les discussions abondent dans les médias par rapport aux raisons expliquant l’ampleur de son succès. Par exemple, on peut rappeler qu’à seulement 34 ans, Taylor Swift a à son actif 11 albums studio, 6 tournées mondiales, des centaines de prix et qu’elle fait partie du club sélect des milliardaires.

DANICK TROTTIER Professeur titulaire de musicologie, UQAM pour LA PRESSE - Publié le 18 novembre

Ces chiffres donnent le tournis et ne sont que la pointe de l’iceberg quand il s’agit de mettre en perspective les statistiques qui font de sa carrière un cas d’exception dans le vedettariat mondial. Or, il ne faut pas perdre de vue ce qu’est à la base Taylor Swift, à savoir une musicienne ayant gravi les échelons de l’industrie musicale à partir de 2006 avec Nashville comme port d’attache. Ce fait mérite d’être rappelé pour éviter de se perdre en conjectures lorsqu’il s’agit d’expliquer son succès.

C’est le cas, par exemple, lorsqu’on insiste trop sur l’importance de ses prises de position politique en lien avec les campagnes présidentielles aux États-Unis ou encore quand on met l’accent sur les Swifties tout en diminuant la portée musicale de son travail.

Autrement dit, il arrive trop souvent que son succès soit rapporté à un phénomène de masse dont l’épicentre se concentrerait dans la communauté formée par ses fans. C’est mal comprendre comment fonctionne le succès en musique populaire et ce qui en nourrit la flamme.

Si Taylor Swift domine la pop planétaire des dernières années, c’est aussi par un travail artistique parfaitement huilé. Le fait qu’elle ait produit 11 albums originaux en moins de 18 ans de carrière est un indicateur assez clair de la façon dont elle a pu maintenir un lien fort avec ses fans en concomitance avec une spirale ascendante que lui a permis le cumul des années. Et la variété de genres musicaux qu’elle a explorés, de la country à la pop en passant par le folk, l’electro-pop et le R & B, est aussi un indicateur du potentiel d’attachement que peut créer sa musique.

L’art de l’accroche narrative 

Mais s’il me faut choisir une dimension du travail de Taylor Swift pour expliquer ses succès, je miserais avant tout sur l’un des carburants les plus puissants en musique populaire depuis les débuts de l’enregistrement : la force du storytelling. Francisée au Québec par le terme « accroche narrative », cette méthode de communication consiste en des moyens visant à accroître l’adhésion du public par rapport à ce qui est énoncé comme contenu, par exemple en mettant en valeur des sentiments comme l’empathie.

Souvent évoquée dans des domaines comme la politique, l’accroche narrative n’en reste pas moins un véhicule important de l’expression dans les arts, et particulièrement en musique populaire quand il s’agit de mettre en récit ses propres expériences et ses émotions, bref son vécu. Cette méthode ne fonctionne que dans la mesure où la sincérité du contenu mis en récit fait sens pour le public.

Taylor Swift est passée maître dans l’art de transformer l’accroche narrative en acte de sincérité. C’est le cas lorsque ses relations et difficultés amoureuses forment le tissu narratif de ses paroles (l’évocation de ses ex) ou lorsque sa capacité de surmonter l’adversité est placée au cœur de ses chansons (par exemple les attaques de Kanye West à son endroit).

L’accroche narrative constitue ainsi une recette gagnante rarement vue à ce jour. Et c’est aussi ce qui explique la force d’impact de sa tournée Eras, cette dernière se voulant une mise en récit des différentes époques de sa trajectoire artistique à travers ses 11 albums. Mettre en valeur sa persona et les tubes qui l’ont façonnée reste le but ultime.

C’est donc bel et bien Taylor Swift qui nourrit cette machine à succès en plaçant les projecteurs sur elle, ou plutôt, sur l’exceptionnalité que représenterait la mise en récit de sa vie. Reste à voir si la recette sera tout aussi gagnante dans les années à venir !

Découvrir l'article sur le site de LA PRESSE

PHOTO CHRIS YOUNG, LA PRESSE CANADIENNE - Taylor Swift a donné le premier de six spectacles à Toronto le 14 novembre.

 Nomination au GAMIQ pour l'étudiant Dany Nicolas

Dany Nicolas, étudiant au DESS en musique de film, est en nomination au GAMIQ pour son deuxième album solo, AUM. En plus d'être en nomination dans la catégorie Meilleur album folk de l'année, Dany Nicolas donnera une prestation durant le gala qui se déroulera le 1er décembre prochain aux Foufounes électriques. 

Dany Nicolas a également été récompensé pour ses précédents projets musicaux: 

- Prix Opus 2022 - Album de l'année musique du monde avec Kleztory (interprète, compositeur,
arrangeur et coréalisateur)
- Prix Opus 2018 - Spectacle de l'année musique du monde avec Kleztory
- Prix Gémeaux 2014 - nomination pour Meilleur musique originale en documentaire pour la musique du film Le prix des mots
- Adisq 2012- Félix pour l'album instrumental de l'année avec Sagapool (interprète,
compositeur, arrangeur et coréalisateur)
- Prix de la musique folk canadienne 2012-prix innovation musicale avec Sagapool
- Prix de la musique folk canadienne 2008-Album de l'année instrumentiste avec Sagapool

Pour écouter AUM : 

Pour visionner L'éclaircie

L’ouvrage jeunesse « M pour magnifiques musiciennes »

Avis aux petits mousses affilié·es de près ou de loin au Département de musique de l’UQAM!  

L’ouvrage jeunesse « M pour magnifiques musiciennes », écrit par la doctorante Anneli Loepp Thiessen et adapté au lectorat francophone dans le cadre d’une collaboration avec la professeure Vanessa Blais-Tremblay, est disponible en pré-commande!

« Cet abécédaire musical et résolument féministe présente une formidable sélection parmi les plus grandes figures féminines de l’histoire de la musique. Chaque lettre propose de découvrir ou de reconnaitre une artiste inspirante, unique et souvent engagée, qu’elle soit compositrice, musicienne, cheffe d’orchestre ou chanteuse pop. De Joséphine Baker à Nannerl Mozart en passant par Lisa Leblanc, cet album est une véritable immersion dans l’univers coloré de la musique au féminin. Une incontournable source d’inspiration pour la prochaine génération d’artistes! » 

Un numéro de revue signé par des étudiant·es VMQ!

La professeure Vanessa Blais-Tremblay (OICRM-UQAM), qui codirige La vie musicale au Québec (VMQ), est très fière d’annoncer la parution d’un numéro spécial dans la revue L’Écouteuqui fait place à des textes signés et édités par des auxiliaires de recherche des trois cycles universitaires qui sont membres de l’équipe VMQ!

«  Radicalement ancré dans cette volonté inclusive, critique et féministe, le projet, imaginé et articulé par trois co-chercheuses, Sandria P. Bouliane (Université Laval), Vanessa Blais-Tremblay (Université du Québec à Montréal) et Laura Risk (University of Toronto Scarborough), a fait depuis ses débuts une place explicite et inusitée aux auxiliaires de recherche des trois institutions. Notre équipe d’auxiliaires de recherche a eu le privilège de collaborer en profondeur avec les chercheuses et collaborateurs du projet, d’évoluer en tant que chercheurs dans un espace de réflexion collective sur les données, et d’avoir une influence concrète sur la construction des bases de données et sur l’évolution de la méthodologie elle-même. » (Virginie Laliberté-Bouchard, « Éditorial »). 

Pascal Desroches, un étudiant au baccalauréat en enseignement de la musique du Département de musique de l'UQAM signe d’ailleurs l’article : «  Sous plusieurs angles : Le 6 décembre 1921 », qui propose un retour sur l’aspect critique et féministe de la méthodologie VMQ en contextualisant les possibilités historiographiques et narratives que la collecte de données lui a permis d’envisager. À lire!

Pourquoi les « vieux » disques dominent notre canon

Alexandre Vigneault | LA PRESSE | 26 octobre 2024 | Dossier Nos 25 nouveaux classiques

Le professeur de musicologie Danick Trottier se prononce sur le nouveau canon musical proposé par La Presse en musiques populaires du Québec depuis l'arrivée du nouveau millénaire

Que dit cette liste de 25 nouveaux classiques de la musique québécoise votés par les artistes et professionnels à l’invitation de La Presse ? Qu’un album demande du temps pour s’imposer, que notre liste reflète un âge d’or de la scène musicale montréalaise et qu’établir les futurs classiques de la musique pourrait être de moins en moins possible à l’avenir.

Rêver mieux de Daniel Bélanger trône au sommet de notre classement ? Ce n’est que l’affirmation d’une évidence, selon Danick Trottier, professeur au département de musique de l’UQAM. « On pourrait faire un top 100 de la musique québécoise des 100 dernières années et ce disque se serait inévitablement classé parmi les 5 premiers », estime le musicologue.

« Plus les années avancent, plus il apparaît comme une œuvre bien ficelée, insiste-t-il. Il est d’une sensibilité incroyable, aborde des thèmes profonds comme la solitude, l’amour et la maladie mentale. C’est aussi un disque dont pas moins de six chansons ont été des tubes. »

La qualité de Rêver mieux n’est pas la seule chose qui fait consensus. L’autre constat qui s’impose est qu’un classique de la musique met du temps à s’imposer. Vingt-deux des vingt-cinq titres ayant obtenu leur laissez-passer dans cette liste datent de 10 ans ou plus. « C’est dans la nature même de l’exercice », estime Marie-Christine Blais, chroniqueuse culturelle et ancienne journaliste de La Presse.

"La longévité constitue une donnée fondamentale quand on s’interroge sur les classiques." - Marie-Christine Blais, chroniqueuse culturelle et ancienne journaliste de La Presse

« Le canon, normalement, c’est quelque chose qui s’établit au fil du temps, renchérit Danick Trottier, qui s’intéresse à cette notion depuis de nombreuses années comme musicologue. Le canon renvoie à une valeur jugée légitime, qui s’impose au gré des écrits, des discours et des expériences. »

Le reflet d’un certain âge d’or

Le fait que la plupart de ces albums soient relativement « anciens » est aussi révélateur de la transformation radicale subie par l’industrie musicale au cours du dernier quart de siècle. « Jusqu’à 2014, l’album existe encore comme œuvre qu’on écoute au complet, fait remarquer Marie-Christine Blais. Après, notamment avec la forte présence d’iTunes, il est déconstruit en chansons. »

Un facteur strictement artistique explique également en partie la prépondérance des disques parus entre 2000 et 2014, selon Danick Trottier. « [La liste] témoigne d’une période d’ébullition musicale, de l’effervescence de la scène montréalaise qui faisait parler d’elle un peu partout à cette époque, dit-il. On se demandait ce qui rendait Montréal unique, s’il y avait un son montréalais. »

Malajube est un symbole de cette époque. Deux autres artistes emblématiques de cette scène musicale figurent dans la liste de La Presse avec deux albums plutôt qu’un seul : Karkwa et Arcade Fire. « Musicalement, c’est très indie rock. Même [Tu m’intimides], l’album de Mara Tremblay. C’est sans doute générationnel, suggère Pierre Landry. On sent qu’il y a nettement un changement de garde. »

L’absence du rap, en revanche, étonne nos trois spécialistes.

"Je n’en reviens pas ! Amour oral de Loco Locass, ça a marqué l’époque ! Dead Obies ! Alaclair Ensemble ! Beaucoup, beaucoup de formations rap qui ont été importantes dans les années 2000, surtout à partir de 2010, ne sont pas là. Pour moi, c’est une surprise." - Danick Trottier, professeur au département de musique de l’UQAM

Marie-Christine Blais fait un constat similaire, mais s’avoue un peu moins étonnée. Cette absence reflète, selon elle, les goûts des panélistes, majoritairement plus âgés que l’amateur de rap moyen. « C’est le reflet d’une fracture générationnelle et aussi de l’âge moyen de la population québécoise, qui est assez élevé. On est aussi une population qui, en général, aime mieux ce qui est mélodique que ce qui est rythmique. »

Réalités fragmentées

L’absence d’artistes rap pourrait aussi s’expliquer par une « division du vote ». Certains d’entre eux ont été cités plusieurs fois (comme Alaclair Ensemble ou Loud Lary Ajust), mais pour des albums différents, ce qui a pu diluer leur pointage. On peut aussi y voir les effets d’une autre tendance globale de l’industrie de la musique depuis l’avènement des plateformes de diffusion en continu : l’extrême fragmentation des marchés.

« Avant, on nageait dans le fleuve Saint-Laurent et, maintenant, on nage carrément dans l’océan, illustre Pierre Landry. Il y a tellement de musique disponible que ça peut diminuer l’impact d’un très bon disque lancé plus récemment. »

Sera-t-il toujours possible de déterminer les œuvres maîtresses d’une culture donnée ? La question se pose. Le besoin de repères demeurera, croit Danick Trottier. « Ces repères sont de moins en moins stables, constate toutefois le musicologue. J’ai des étudiants de 20 ans qui ne savent pas qui est Jean-Pierre Ferland. Le manque de culture générale s’aggrave et la connexion avec les valeurs consacrées est de moins en moins là. »

Photomontage LA PRESSE

Parution du dernier numéro de Women and Music : A Journal of Gender and Culture

La professeure Vanessa Blais-Tremblay fait paraître un nouveau numéro de Women and Music : A Journal of Gender and Culture (2024), son dernier alors que se termine son mandat de corédactrice-en-chef de la revue. 

Comprenant un article sur la mémorialisation et l'empuissancement autochtone à travers la chanson « Strong Woman Song » (Hoefnagels), les chansons engagées de femmes durant les Rébellions jacobites (1745) en Écosse (Bani), le genre et l’érotisme féminins des mood albums (« albums d’ambiance ») des années 1950 (Messelink), la collaboration artistique entre le compositeur Anton Webern et Hildegard Jone (Nolan), les chansons de « mélancolie raciale » des girl-groups Shangri-Las et The Supremes (Spinner), les enjeux de genre et d’authenticité dans le folk rock féminin des années 1960 et 1970 (Bannister), une « petite histoire » des femmes qui jouent de l’orgue (Stepper), et une autoethnographie d’une direction de la Symphonie « Héroïque » de Beethoven par une cheffe d’orchestre en fin de grossesse (Wittstruck), ce nouveau numéro témoigne de la grande effervescence qui caractérise actuellement le croisement entre musicologie et études féministes dans les milieux de la recherche anglophone.

Dossier IA: Renouveau dans l’industrie musicale 

Simon Bérubé et Marilaure Lambert Montréal Campus | 16 octobre 2024

Même si la perspective d’une IA de plus en plus performante fait peur aux musicien(ne)s de demain, « ce sont les humains qui resteront au centre de la création », affirme Ons Barnat, professeur au Département de musique de l’UQAM spécialisé en technologie musicale.

« La première réaction, c’est que ça fait peur, c’est malade, c’est déjà super avancé. Tu peux faire des tunes de A à Z en deux secondes », s’inquiète Éloi Desjardins, étudiant au Département de musique à l’UQAM. « Mais en même temps, ça me fascine. »

Bien qu’Ons Barnat confie au Montréal Campus qu’il observe une certaine crainte au sein de la communauté étudiante, lui n’est pas inquiet pour son futur. 

« Il y a toujours un humain derrière ces technologies-là, autant dans la création, que dans l’architecture de l’intelligence artificielle, que dans l’utilisation », explique-t-il.

Une portée sociale 

Selon le professeur, les émotions humaines et le vécu des individus sont l’essence même de la musique. Historiquement, les courants artistiques sont nés grâce à des artistes qui ont su innover et casser l’ordre établi. « Je pense que c’est trop extrême de penser que c’est fini le temps des compositeurs et des créateurs », dit M. Barnat.

« L’IA ne pourra jamais porter un mouvement culturel ou un mouvement social » Éloi Desjardins, étudiant au Département de musique à l’UQAM.

« Quand j’écoute de la musique québécoise, il y a une proximité. C’est écrit par quelqu’un qui fait partie de la société, […] qui connaît les codes et qui veut transmettre un message », dit-il avec passion.

Rafaël Soulard-Alfaro et Léonardo Monteiro Beauchamp du groupe de rap Isotope, originaire de Gatineau, estiment que l’aspect humain de la musique est irremplaçable. « Tu as l’impression de connaître les artistes. Si c’étaient des robots, il n’y aurait pas cet aspect humain que le monde recherche », explique Léonardo.

M. Barnat avance aussi que la musique créée entièrement grâce à l’IA fait en réalité du recyclage de toutes les données disponibles. Ainsi, la machine numérise, résume et regroupe des données selon les paramètres qui lui sont indiqués pour offrir un arrangement musical qui semble original, mais qui est loin de l’être.

Savoir dompter la machine

Selon Éloi Desjardins, qui l’utilise souvent dans ses propres créations, il faut voir l’IA comme une force plutôt qu’une nuisance et « l’intégrer à ta pratique et faire en sorte que ça te rende meilleur ».

« Je le vois plus comme un nouvel outil dont il faut apprendre à se servir, comme l’arrivée de l’ordinateur dans le monde de la musique », confie Rafaël Soulard-Alfaro.

L’IA offre également plus de possibilités pour les musicien(ne)s émergent(e)s au budget limité. C’est le cas d’Éloi et de son groupe Gazebo Gang qui ont opté pour une image de couverture générée par l’IA pour leur récent simple Parapluie. Cette décision a permis au groupe indépendant de financer une séance avec un photographe pour la couverture de leur nouvel album. 

Réglementation nécessaire

L’avancée de l’IA dans la musique comporte son lot de risques pour les artistes qui tiennent à protéger leurs droits d’auteurs, leur image et leur carrière. Les avancées technologiques de l’IA sont arrivées tellement rapidement qu’au moment d’écrire ces lignes, il n’existe que très peu de réglementation à ce sujet au Canada.

Pour sa part, Ons Barnat tente d’intégrer cette nouvelle technologie dans son enseignement en incitant ses étudiant(e)s à explorer ces nouveaux outils. 

« Je leur dis : “Voyez-le comme un outil qui va vous permettre de tester quelle est votre identité propre. Utilisez-le comme une manière de vous confronter au monde.” » Pour lui, c’est une occasion pour les étudiant(e)s de faire un travail de réflexion éthique.

Mention photo : Alice Young.

Lire l'article sur le site de Montréal Campus

Congrès FAMEQ 2024

Plusieurs enseignant.e.s du Département de musique participent au Congrès de la FAMEQ 2024 qui aura lieu du jeudi 7 au samedi 9 novembre au Manoir Saint-Sauveur.

  • Le jeudi 7 novembre

Le professeur et trompettiste Thierry Champs offre un atelier en 2 partie, l'une à 8h30 et l'autre à 10h30 portant sur l'optimisation du jeu instrumental des cuivres.

La chargée de cours et pianiste Sonia Wheaton-Dudley offre un atelier portant sur la psychologie de la performance à 10 h 30

  • Le vendredi 8 novembre

La professeure et percussionniste Gina Ryan offre un atelier pratique pour les enseignant.e.s portant sur les percussions en milieu scolaire à 15h 30.

  • Le samedi 9 novembre

La chargée de cours Denise Lapointe et la professeure Gina Ryan offrent un atelier intitulé Accueillir et intégrer les stagiaires : clés pour une collaboration fructueuse à 10h30.

Au Département de musique de l’UQAM, près de 300 étudiantes et étudiants aux 3 cycles orchestrent leur avenir par l’acquisition des meilleures notions qui soient, prodiguées avec grande expertise par un corps professoral dévoué et connecté au milieu. Au programme : musique populaire et classique, enseignement, études et pratiques des arts, musique de film.

Suivez-nous

Coordonnées

Département de musique
Local F-3460
1440, rue St-Denis
Montréal (Québec) H2X 3J8