Auteur : Girard, Chloé

Gina Ryan joue avec Sixtrum à l’Oratoire Saint-Joseph

Le 1er mars dernier la professeure Gina Ryan a participé avec l’Ensemble de percussions Sixtrum au concert intitulé : Instruments of Happiness : projet 100 guitares électriques - La grande accélération qui a clôturé le festival Montréal/Nouvelles Musiques en beauté. Ce concert a regroupé plus de 200 musicien-nes et 1700 spectatrices/spectateurs.

Découvrir le concert ici

Sixtrum ensemble à percussion était composé de  : João Catalão, Catherine Cherrier, Philip Hornsey, Kristie Ibrahim, Fabrice Marandola, Gina Ryan

Émission Le Studio CODA

L’émission Le Studio CODA a été créée par la radio étudiante Choq.ca en collaboration avec le Festival CODA du Département de musique. Les finissant.es sont passées en entrevue avec Estelle Grignon, directrice musicale, et elles/ils présentent certains morceaux inédits!

Découvrir Les épisode de l'émission Studio CODA : https://www.choq.ca/balados/le-studio-coda

Découvrir la programmation du Festival CODA : https://musique.uqam.ca/festival-coda2025/

«CHOQ a pour mission d’offrir par ses activités radiophoniques, une voix à la communauté universitaire de l’UQAM, dans un esprit de découverte et de diversité. Par son infrastructure, elle favorise les projets, les partenariats et l’apprentissage au sein de la communauté uqamienne, tout en étant à l’affût des opportunités de diffusion radiophonique.»

Félicitations à Camille Cormier-Morasse qui a participé à Star Académie

Le Département de musique tient à saluer le talent et la détermination de la diplômée Camille Cormier-Morasse qui vient de terminer l’aventure Star Académie avec brio. Un grand bravo !

Découvrez une entrevue sur RADIO CANADA Ohio dans l’émission Des matins en or où elle est revient sur son expérience dont elle sort la tête haute.

Camille Cormier-Morasse a grandi à Rouyn-Noranda dans une famille musicale de cinq enfants. Partie de chez elle à 17 ans pour poursuivre ses rêves, elle a appris tôt à se débrouiller. Elle détient un diplôme d’études collégial en théâtre musical et un baccalauréat musique - concentration pratique artistique en chant populaire . Elle a aussi joué dans plusieurs comédies musicales telles que HairWaitress et La mélodie du bonheur. À Star Académie, elle souhaitait se développer en tant qu’artiste solo. Son atout est définitivement sa grande polyvalence : elle pratique la danse, le théâtre et a même fait de l’équitation pendant plus de dix ans. Elle se démarquera à Star Académie par sa nature studieuse, sa fougue et sa détermination.

Photo : Alexis GR

Camille Cormier-Morasse a livré une dernière performance en solo sur Le dernier jour du disco, de Juliette Armanet.

«Notre Céline», une affaire nationale

Danick Trottier, professeur en musicologie au Département de musique de l’UQAM est l’auteur de cet article paru dans Le Devoir le 28 mars 2025

Lire l’article sur le site Le Devoir

Photo: Illustration Tiffet  Jean-Jacques Goldman et Céline Dion ont oeuvré ensemble à la réalisation de l’album «D’eux».

Une fois par mois, Le Devoir lance à des passionnés d’histoire le défi de décrypter un thème d’actualité à partir d’une comparaison avec un événement ou un personnage historique. 

Sorti au Canada le 30 mars 1995, l’album D’eux offrait un autre visage de Céline Dion au milieu d’une décennie qu’elle gravissait échelon par échelon : plutôt que de fixer l’objectif comme sur les couvertures de ses albums précédents, elle regarde au loin, l’air pensif.

En plus du contraste entre blanc et noir, la photo de couverture indique un sentiment de fragilité, en tous points conforme à ce qu’a recherché Jean-Jacques Goldman, lui qui dit avoir voulu « décéliniser Céline » en façonnant ce nouvel opus.

Trente ans plus tard, D’eux reste un phénomène fascinant. Non seulement il est l’album francophone le plus vendu avant l’arrivée du numérique en musique (les chiffres rapportés se situent entre 6 et 10 millions de ventes), mais il est aussi l’un des plus célébrés dans la francophonie.

Encore aujourd’hui, certains des titres se démarquent sur les plateformes de musique en continu avec des millions d’écoutes, par exemple « Pour que tu m’aimes encore » avec plus de 140 millions seulement sur Spotify. Les astres se sont donc alignés à la faveur de cet album, le succès commercial se combinant au succès d’estime.

Mais pourquoi un tel succès ? La question est d’autant plus pertinente à poser que la réception de l’album se décline différemment selon les pays où il a été commercialisé, par exemple aux États-Unis où il a été lancé, le 16 mai 1995, sous le titre The French Album.

Ce qui revient aussi à poser la question des frontières culturelles en matière de musique dans le contexte de la mondialisation des années 1990. Question qui concerne le Québec de 1995, plongé alors dans des questionnements quant à son avenir politique à l’approche du référendum sur la souveraineté.

La plume de Goldman

Le récit officiel quant à la genèse de D’eux met l’accent sur l’improbabilité de la rencontre entre Goldman et Céline. Pourquoi cette improbabilité ? L’histoire des musiques populaires regorge de dualités dont l’une consiste à séparer les auteurs-compositeurs des interprètes et, du fait même, les genres axés sur la créativité (blues, folk, rock, etc.) de ceux axés sur la commercialisation (teen pop, disco, dance, etc.).

De telles divisions existent, mais, dans les faits, elles doivent être nuancées, d’autant que, dans les années 1990, elles sont de moins en moins opérantes, dans la mesure où les genres fusionnent et où les collaborations abondent.

C’est dans ce contexte que Goldman est une figure d’autorité dans le paysage musical français, surtout depuis les nombreux succès qu’il a enregistrés au début des années 1980. Voix et guitare sont alors mises au service d’une chanson française qui se veut populaire en s’adressant aux jeunes et en s’inspirant des thèmes issus de la vie de tous les jours, à l’image du blues et du rock américains. Goldman s’est présenté lui-même comme un « faiseur de chansons », même si le statut d’auteur-compositeur-interprète lui confère une autorité au même titre qu’un Bashung ou un Cabrel.

Fort de son succès comme réalisateur-producteur au début des années 1990 et de son travail avec Erick Benzi, lui aussi portant plusieurs chapeaux comme musicien, Goldman approche le couple Angélil-Dion en 1994. L’objectif est clair : séduit par la voix de Céline, il veut l’amener à explorer d’autres contrées artistiques. L’idée d’une « première » pour un musicien à la feuille de route bien garnie marque l’imaginaire de l’époque : première demande adressée à une interprète, première collaboration avec une artiste québécoise, etc.

C’est ainsi que Goldman et Benzi se mettent à penser un album entier pour Céline, ce qui aboutit à 12 chansons enregistrées de novembre à décembre 1994 au studio Méga de Paris. Le titre est à lui seul une synecdoque pour parler de l’album : D’eux puisque les thèmes font ressortir la sensibilité de Goldman, que ce soient la figure de l’Autre, les exclus du système, les rapports humains, etc. « Je sais pas », « Destin », « Les derniers seront les premiers » sont autant de titres qui marquent une rupture avec les albums anglophones de Céline, surtout par rapport à la power ballad qu’elle affectionne alors.

Mais D’eux révèle aussi une homonymie qui a son poids dans la compréhension de l’album : certes « eux » pour les autres inspirant les chansons, mais aussi « deux » pour les chansons d’amour ou encore « deux » pour la rencontre d’un producteur et d’une interprète à travers la complicité qui s’ensuit.

Et ce duo se matérialise dans le cas de « J’irai où tu iras », autre chanson à mille lieues des duos à l’américaine auxquels Céline avait habitué son public jusqu’alors, entre autres dans le contexte du cinéma américain (par exemple en 1991 avec Peabo Bryson pour la chanson-thème du film Beauty and the Beast/La Belle et la Bête).

Il ressort à la lecture des critiques de l’époque que le pari est une réussite. Alors que Céline est en pleine ascension de sa carrière anglophone dans la foulée du succès de The Colour of My Love sorti en 1993, le fait qu’elle ait accepté la proposition de Goldman est vu comme un geste audacieux.

Ce qui parfois agaçait dans le travail artistique de Céline, du moins chez certains critiques musicaux, par exemple la puissance vocale, une forme de maniérisme et le fait de trop pousser la note, est mis à l’écart. Et il est vrai qu’à l’écoute de l’album, on découvre une autre Céline, sa voix se situant davantage dans un registre médian tout en explorant une dimension plus intimiste. À tel point que l’on a parlé à l’époque de maturité artistique pour une chanteuse qui, au moment de l’enregistrement, avait à peine… 26 ans !

La grandeur du fait français

Cette belle harmonie artistique ne peut masquer le fait que l’album sort dans un contexte très particulier, tant dans le parcours de Céline qu’en culture francophone. C’est d’autant plus important de le souligner qu’à l’époque, on semble en avoir fait fi, en tout cas dans les discours portant sur l’album. Tout s’est passé comme si les frontières culturelles avaient dû s’éclipser au profit de la célébration d’un album à succès dont la réception à elle seule pouvait soutenir la grandeur du fait français.

D’abord, D’eux arrive dans un moment charnière de la production artistique de Céline. Pour reprendre des notions utilisées par les spécialistes de son œuvre, l’album se place entre la « divafication » de la chanteuse, avec ses productions anglophones, et l’émergence de la pop planétaire dont « My Heat Will Go On » est l’archétype. Il s’agit de son huitième album studio original en français, en plus des trois en anglais jalonnant la première partie de la décennie.

Dans cette perspective, la comparaison avec son précédent album français est fort instructive. Dion chante Plamondon est sorti en 1991, quatre ans avant l’arrivée de D’eux. L’urgence d’un album en langue française ne peut être écartée, à la fois pour préserver les liens avec le public francophone et pour explorer un nouveau son.

Mais la paternité attribuée à l’album en dit aussi beaucoup sur le changement qui s’est opéré de 1991 à 1995 : ce n’est pas « Céline chante Goldman », mais bien D’eux de Céline Dion. À ceci près que les différences de perception sont marquées selon le côté de l’Atlantique où l’on se trouve, la France mettant beaucoup plus l’accent à l’époque sur le travail de Goldman.

On peut d’ailleurs poser la question crûment : en quoi un album conçu et produit dans un studio parisien peut-il être considéré comme québécois au-delà de Céline ? La dimension provocatrice de la question tend à perdre de la consistance une fois que l’on tient compte de plusieurs facteurs, dont au moins deux : les studios français accueillent des artistes québécois depuis fort longtemps (par l’intermédiaire de Plamondon, par exemple) et l’album est lancé en premier au Québec (il le sera le 3 avril en France).

Le couloir France-Québec que favorise la chanson est donc un fait avéré depuis plusieurs décennies (on peut évoquer la figure de Félix !), et le couple Angélil-Dion a su le mettre à profit dès les années 1980 en faisant appel à Eddy Marnay.

Reste que les frontières culturelles ne peuvent être écartées du revers de la main et sont perceptibles dans certains détails de l’album. « Je sais pas » reste emblématique de cette situation puisque le chœur chante les paroles avec un accent anglais très prononcé, la rumeur voulant que les ajouts vocaux aient été enregistrés du côté de New York. Vrai ou pas, cela s’entend ! Tout autant que s’entend le « son Goldman » derrière certaines des chansons, dont « Le ballet », « La mémoire d’Abraham » et « J’attendais ».

Le fait que ces différences culturelles n’aient pas sauté aux oreilles des critiques québécois de l’époque, peut-être même du public, n’est pas surprenant puisque l’enjeu de Céline comme icône culturelle se posait de plus en plus en contexte de mondialisation et de crise constitutionnelle. L’idée de « notre Céline » devenait une affaire tant culturelle que nationale, en plus du fait que le renforcement des liens France-Québec ne pouvait être que salutaire dans ce contexte.

De fait, l’aventure artistique entre Goldman et Céline connaîtra d’autres suites, dont S’il suffisait d’aimer en 1998. Chose certaine, tout le monde était alors rassuré par rapport au fait que le couple Angélil-Dion ne perdait pas de vue la place du français dans sa production. Et de ses premiers succès jusqu’aux Jeux olympiques de Paris en 2024, la France a joué un rôle capital dans la carrière de Céline Dion, à la fois francophone et internationale.

UQAM en spectacle: des étudiant-es du Département de musique sur le podium !

Félicitations aux finalistes ainsi qu’à l’équipe en charge de l’organisation et de l’animation.

🥇Laura Schembri, étudiante au baccalauréat en production médiatiques, stratégies et industries culturelles et également auxiliaire d’enseignement du cours de Projet de fin d’études - Festival CODA du Département de musique) a gagné la première place avec un band constitué majoritairement d’étudiants en musique : Emile-Loup T Gravel à la basse, Jules Minville à la guitare, Samuel Bourgeois à la batterie.

🥈 Jérémie Brodeur pianiste et Van Hoan Le, guitariste, tous deux étudiants au baccalauréat en musique - pratique artistique populaire ont eu la 2e place. Vous pouvez découvrir Van Hoan Le en concert durant le Festival CODA le 11 avril. Découvrez tous les détails ici.

🥉Jennifer Laporte, pianiste et finissante au baccalauréat en musique - pratique artistique populaire a gagné la troisième place ! Vous pourrez la découvrir en concert durant le Festival CODA le 10 avril. Découvrez ici tous les détails.

📸 Photos @torrentiellee et @dans.ma.lentille

Le portail bibliographique numérique 3, 2, 1… Action! est maintenant en ligne!

Le portail bibliographique numérique 3, 2, 1… Action! est maintenant en ligne.

Issue d’une recherche partenariale collaborative dirigée par les professeures Vanessa Blais-Tremblay (Musique-UQAM) et Joëlle Bissonnette (ESG-UQAM), vous y trouverez des centaines de ressources sur les violences sexuelles et sexistes en culture au Québec, facilement navigables grâce à un outil de recherche par mots-clés. Vive Zotero!

Les voies de professionnalisation des musicien·nes immigrant·es au Québec

Le 10 mars dernier avait lieu un 4@7 du projet sur les voies de professionnalisation des musicien·nes immigrant·es au Québec dirigé par la professeure associée Caroline Marcoux-Gendron, et qui implique également Vanessa Blais-Tremblay comme cochercheuse, Raphaëlle Gaudet et Mônica Freire comme auxiliaires de recherche.

Une trentaine de musicien·nes et de professionnel·les du secteur culturel étaient réuni·es pour l'occasion et ont pu échanger au sujet des ressources et outils pouvant soutenir les musicien·nes immigrant·es dans leur cheminement professionnel.

L'évènement a été rendu possible grâce au financement du CRSH et de l'Observatoire interdisciplinaire de création et de recherche en musique.

Crédits photos : Mlynello Art Mlynello

« La plus grande révolution dans notre rapport à la musique »

LA PRESSE - techno : Les 20 ans de Youtube - 14 février | Karim Benessaieh

Danick Trottier, professeur en musicologie au Département de musique est cité dans cet article.

Lire l’article sur le site de LA PRESSE

PHOTO GABBY JONES, ARCHIVES BLOOMBERG

Le 14 février 2005, trois Américains lançaient YouTube, un site de rencontres qui s’est ensuite consacré au partage de vidéos personnelles. Rachetée par Google en 2006, la plateforme est devenue, 20 ans plus tard, un mastodonte aux contenus variés comptant 2,5 milliards d’utilisateurs. Retour sur deux décennies de l’ère YouTube.

Le choix du 14 février pour lancer YouTube en 2005 n’était pas anodin : Chad Hurley, Steve Chen et Jawed Karim, trois ex-employés du service de paiement en ligne PayPal, souhaitaient ouvrir un site de rencontres permettant aux célibataires de publier une vidéo de présentation. Cinq jours plus tard, aucune vidéo n’avait été téléchargée, ce qui a forcé le trio à viser plus large avec la publication de vidéos personnelles. Jawed Karim a inauguré la nouvelle vocation le 23 avril avec une séquence de 19 secondes présentant sa visite au Zoo de San Diego. C’était la première vidéo d’une plateforme qui en compterait aujourd’hui 4,3 milliards.

Une spécialité : la musique

Une semaine plus tard, le 2 mai 2005, un vidéoclip de qualité médiocre, sur l’air de Vernal Lullaby du groupe Queens of the Stone Age, inaugure ce qui deviendra la grande spécialité de YouTube : la musique. Fait rigolo, cette vidéo de 1 minute 24 secondes figure toujours sur cette plateforme. Pas de doute pour Danick Trottier, professeur de musicologie du département de musique de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), 20 ans plus tard, YouTube « est certainement la plus grande révolution dans notre rapport à la musique ». La dématérialisation de la musique et Napster avaient ouvert la voie, « mais ça ne rejoignait pas autant le grand public comme le fera YouTube, la première plateforme qui a généralisé le streaming », ajoute-t-il.

Une plateforme polyvalente

Après son acquisition par Google en 2006 au coût de 1,6 milliard US (2,3 milliards CAN) et des ententes avec l’industrie musicale et cinématographique, YouTube est aujourd’hui « la bibliothèque mondiale pour trouver à peu près tout », résume M. Trottier. Sa qualité initiale, qui lui a permis cet envol, c’est qu’il s’agit d’« un outil très polyvalent et très fonctionnel, qu’on peut utiliser pratiquement à notre guise pour diffuser ou pour visionner », analyse Bernard Motulsky, professeur du département de communication publique et sociale de l’Université du Québec à Montréal (UQAM).

Des controverses

Il est impossible de regrouper plus du quart de l’humanité sur un réseau social comme YouTube sans faire de vagues. À ses débuts, rappelle Danick Trottier, la bataille autour des droits d’auteur faisait rage. « Chaque fois que tu mettais un contenu d’un groupe dont la compagnie n’avait pas accepté, on te faisait retirer le contenu. Et au fil des années, il y a eu de plus en plus de laisser-aller. C’est comme si l’industrie de la musique s’était dit : “OK, la bataille est perdue, il faut oublier ça.” » Des contenus douteux ont été publiés, des influenceurs ont fait scandale de temps à autre, mais en comparaison de Facebook et X, YouTube s’en est plutôt bien tiré, estime Bernard Motulsky. « On y va, et on va chercher ce qui nous intéresse. S’il y a des choses qu’on n’a pas envie de regarder, il n’y a personne qui nous y oblige. C’est clair qu’il y a des choses qui n’ont pas de sens, mais on n’est pas agressé. »

L’avenir

YouTube, a écrit dans son billet de blogue son PDG, Neal Mohan, le 11 février dernier, n’est pas qu’un rival aux plateformes de diffusion musicale comme Spotify et Apple Music : « C’est la nouvelle télévision. » Statistiquement, c’est d’ailleurs sur leur téléviseur et non sur leur téléphone ou leur ordinateur que les utilisateurs ont le plus consommé le contenu, précise le PDG. M. Motulsky dresse le même constat, lui qui avoue aller tous les jours sur YouTube et avoir adhéré à la formule payante, pour éviter les publicités. « C’est de plus en plus utilisé sur toutes les télévisions, on peut regarder en direct, louer ou acheter des films, visionner des émissions, surtout des documentaires, sur sa télé. »

Lancement de la série balado « 24 heures en musique… au Québec » !

L’équipe Vie musicale au Québec (VMQ) est fière d’annoncer le lancement de sa première série balado intitulée 24h en musique… au Québec.

Cette série en trois épisodes reconstitue l’histoire et la vie musicale montréalaise par une immersion dans trois journées de la décennie 1920. Chaque épisode s’ouvre sur un récit immersif qui nous plonge dans une foule de sonorités qui rythment la vie musicale du quotidien de la ville. Tous les détails sur la musique dans ces promenades sont issus de la recherche musicologique et historique réalisée par notre équipe. Il s’agit aussi de la première série balado québécoise qui reconstitue la trame narrative d’une journée grâce à une équipe scientifique qui cumule des centaines d’heures de recherche sur ces journées.

Ces promenades imaginaires dans le Montréal d’antan nous mènent à la rencontre d’artistes locaux et internationaux à travers des œuvres, des rues et des événements tantôt connus et emblématiques ou alors oubliés, voire disparus. Les épisodes se concluent par une discussion thématique animée par des spécialistes de la culture artistique au Québec, offrant un éclairage historique et critique sur les pratiques musicales et culturelles de l’époque.

Cette série est une production de l'équipe interuniversitaire Vie musicale au Québec qui nous invite à redécouvrir des facettes méconnues du passé musical québécois à travers une approche accessible, plus inclusive et engagée.

Pour en savoir plus : https://vmq.mus.ulaval.ca

Disponible sur : Notre site web, Deezer, Apple Music, Spotify, YouTube et Podcast Addict

Conception et réalisation : Zoé Gagnon-Paquin, Sandria P. Bouliane (Université Laval), Vanessa Blais-Tremblay (Université du Québec à Montréal), Laura Risk (Université de Toronto – Scarborough)

Narration : Florence Lefebvre-Gagnon (UQAM)

Textes : Noémie Marchand (ULaval), Raphaël Laliberté (ULaval), Florence Lefebvre-Gagnon (UQAM), Virginie Gagnon-Laliberté (U. de Toronto – Scarborough), avec les conseils de Zoé Gagnon-Paquin.

Enregistrement : David Barrière (UQAM) Post-production: Raphaël Laliberté (ULaval), Antoine Gagné (ULaval)

Cette série balado s’appuie sur des recherches financées par le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH).

Les enregistrements de trois conférences-concert ont bénéficié d’un appui du Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture au Québec (CRILCQ) et de l’Université du Québec à Montréal. La post-production des épisodes a bénéficié d’un soutien de l’Université Laval.

Au Département de musique de l’UQAM, près de 300 étudiantes et étudiants aux 3 cycles orchestrent leur avenir par l’acquisition des meilleures notions qui soient, prodiguées avec grande expertise par un corps professoral dévoué et connecté au milieu. Au programme : musique populaire et classique, enseignement, études et pratiques des arts, musique de film.

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